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Прес-реліз до 30 річниці катастрофи на ЧАЕС
Опубліковано 25 квітня 2016 року о 20:20

Le 26 avril 1986, l’Ukraine subissait la pire catastrophe nucléaire de l’histoire de l’humanité. L’explosion d’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchоrnobyl lors d’un test dit «de sécurité» allait refaçonner la perception que le monde avait depuis quarante ans de cette fantastique énergie dont on pouvait légitimement attendre qu’elle constituât un apport exclusivement pacifique après les destructions d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. L’accident ukrainien, intervenu à la suite d’erreurs de manipulation, eut pour origine une surtension du réseau générant l’explosion du réacteur n.4 de la centrale chargé de plus de 200 tonnes d’uranium. Les isotopes de rayonnement émis dans l’air étaient de trente à quarante fois supérieures à ceux de la bombe atomique d’Hiroshima. 
Pour illustrer ce propos, il faut imaginer un rejet d’éléments radioactifs d’une intensité équivalant à 200 bombes d’Hiroshima. L’explosion provoqua un incendie dont l’incandescence dura dix jours et fit trente et une victimes. Plus de deux cent quarante mille personnes furent mobilisées pour venir à bout du sinistre. Nul n’imaginait à l’époque que huit millions et demi d’êtres humains allaient être exposés à l’hydrogène et qu’une zone de 155.000 km2, dont 52000 km2 de terres agricoles, serait placée sous les effets meurtriers de la radioactivité pour de nombreuses décennies. Au cours des trois semaines qui suivirent, le réacteur défectueux continua à émettre un rayonnement si périlleux que le gouvernement soviétique de l’époque, soucieux de ne pas perdre la réputation qu’il avait acquise dans le domaine du nucléaire pacifique et conscient qu’il pourrait perdre une part du marché international des centrales électronucléaires, tenta, en vain, de dissimuler au monde cette tragédie. 
Inutile fut sa peine puisque le lendemain de l’explosion, la Suède constata qu’un nuage radioactif, provenant de l’Ukraine, avançait en direction de son ciel. Elle en fit part sans délai à l’ONU et aux diverses instances suivant l’évolution du nuage radioactif. Le 28 avril, c’est-à-dire deux jours après le drame, sous la pression de la communauté internationale, l’URSS publia un bulletin d’information minimisant à dessein l’étendue du désastre. Tous les medias étrangers se firent l’écho de l’accident et de ses conséquences prévisibles sur la santé des populations. 
Evacuation des populations menacées.
Immédiatement après l’explosion, le gouvernement soviétique ne jugea pas nécessaire et salutaire d’informer la population afin qu’elle évacue les lieux contaminés. Ce fut un grave et inexcusable erreur. Cette impéritie contribua à exposer aux radiations des centaines de milliers de personnes, principalement en Ukraine, en Biélorussie et en Russie. Après l’accident, plus de cent quinze mille personnes furent évacuées au-delà de 30 kilomètres de la centrale, mais il était déjà trop tard car 50% d’entre elles avaient déjà été touchées par le rayonnement, notamment sur les routes empruntées pour échapper au malheur.
Conséquences
Bien que la catastrophe de Tchоrnobyl fût considérée comme une tragédie ukrainienne (l’accident toucha 12 régions de l’Ukraine ), les données officielles publiées montrent que 70% de la Biélorussie a reçu un rayonnement, qu’un cinquième des terres agricoles fut affecté, que des centaines de milliers de personnes furent atteintes par la leucémie et le cancer de la thyroïde. Après l’accident, le nuage radioactif recouvrit non seulement l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie, géographiquement proches de Tchоrnobyl, mais aussi la Thrace orientale, la Macédoine, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie, la Grèce, la Roumanie, la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, le Danemark, la Norvège, la Suède, la Pologne, la Suisse, l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, les Pays-Bas, la Belgique, la Slovénie, l’Irlande, le Royaume Uni et la France. Pour éviter l’affolement, certains pays tentèrent de rassurer leurs populations en prétendant que la contamination s’arrêterait avant d’atteindre leurs frontières. Bien que pathétique, ces affirmations firent bien rire les lecteurs des journaux satiriques de l’époque.
Quoi qu’il en soit, le nombre des victimes recensées en 1987 représentait 2000. En 1995, celles-ci comptaient 37500. Le cancer de la thyroïde et la leucémie furent les maladies les plus courantes causées par le rejet de substances radioactives de Tchоrnobyl mais, aujourd’hui, nous constatons également une augmentation des anomalies congénitales chez les enfants ainsi qu’une hausse de la mortalité infantile dans les zones contaminées.
Sarcophages
A la fin de 1986, le réacteur fut recouvert d’un «sarcophage» spécial destiné à empêcher la propagation des particules radioactives. Shelter fut construit par des bénévoles et des soldats mobilisés - environ six cent mille personnes venant de toutes les régions d’URSS et qui allaient plus tard être appelés liquidateurs. 95 à 97% de la matière radioactive resta en place après l’accident ce qui, dans l’éventualité d’un effondrement, pourrait occasionner des dommages importants à la faune et à la flore. En 2000, la BERD a lancé un appel d’offres pour la construction d’un nouveau sarcophage. Deux sociétés françaises décrochèrent le marché. Les travaux tant attendus débutèrent en 2012, soit vingt six ans après le drame. Le coût de l’opération s’éleva à 750 millions d’Euros et pourraient, selon d’autres sources, atteindre 980 millions d’Euros. Quoi qu’il en soit, un contrôle financier des travaux est exercé par BERD. Selon les experts, le nouveau bâtiment devrait ne pas commencer son processus de dégradation avant un siècle au moins. Le «sarcophage» sera implanté à 180 mètres de réacteur n°4, ce qui permettra de réduire le personnel (3000 agents).
Les conséquences de la tragédie de Tchоrnobyl sont toujours inscrites à l’ordre du jour des organisations internationales. En mai 2014 et en mai 2015 à Minsk ainsi qu’en octobre 2015 à Vienne, le groupe international chargé de Tchоrnobyl a tenu des consultations dans le cadre de la résolution des problèmes afin de permettre son intégration dans l’agenda de l’ONU pour le développement durable visant la période 2030.
Du 21 au 23 avril 2016 se tiendra à Kiev le Forum international «Les leçons de Tchоrnobyl – la sureté nucléaire pour le monde». Prévue le 26 avril 2016, une séance commémorative spéciale de l’ONU se tiendra dans le cadre du 30ème anniversaire de la catastrophe de Tchоrnobyl. En outre, en novembre 2016 aura lieu l’achèvement d’une nouvelle résolution de l’ONU sur les questions concernant l’intégration de Tchоrnobyl dans l’ordre du jour de développement durable des Nations Unies jusqu’en 2030.

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